Chers amis,
C’est ce soir le dernier meeting de ma campagne. Le dernier meeting de notre campagne. J’ai tellement de choses à vous dire…
Je suis d’abord venue vous dire que ce n’est pas une fin de campagne mais un commencement. L’écologie a rendez-vous avec l’histoire : dans les années qui viennent, nous aurons à reconstruire l’espoir.
L’espoir n’est pas l’utopie : il en diffère car il n’indique pas seulement un but, mais aussi les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre.
L’espoir n’est pas l’illusion : il s’en distingue par la force que nous mettons à le traduire en actes.
L’espoir n’est pas la nostalgie du monde passé : il est la projection vers l’avenir pour inventer un monde différent de celui qui nous oppresse.
Face à la violence de la crise sociale, la domination sans partage de l’argent, l’épuisement des ressources naturelles, face à la crise énergétique, à la surconsommation et à l’impasse du culte de la croissance, l’écologie est l’espoir de notre temps, l’espoir véritable, celui d’un changement de société pour mettre un terme au saccage de la planète et à l’exploitation des êtres humains, pour vivre mieux dans une société de partage et de justice.
Dans cette présidentielle j’ai porté le drapeau vert de l’espoir c’est à dire le triomphe de la vérité sur le mensonge, la victoire de la volonté sur la lâcheté, et la supériorité de la raison sur les fantasmes.
Pour défendre cet espoir, qui n’est ni l’illusion, ni la pure utopie, ni la nostalgie, la bataille fut rude.
Rude d’abord pour nos idées. L’écologie a été constamment mise sous le boisseau. Et quand elle ne l’a pas été, c’était pour mieux moquer nos positions en les déformant. On a voulu faire croire aux françaises et aux français que l’écologie est un problème, alors même que l’écologie c’est la solution.
La campagne fut rude aussi pour ma personne. Ce n’est pas rien d’être scrutée sous toutes les coutures, observée sans cesse, critiquée sans nuances, bousculée sans ménagement par nos adversaires.
Je veux aussi dire merci à celles et ceux qui se sont jetés dans la bataille et n’ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts.
En particulier, je veux remercier les plus jeunes de mes soutiens : ces jeunes femmes et jeunes hommes d’une vingtaine d’années, plus jeune que mes propres enfants et qui on fait don de leur enthousiasme, non pas à ma seule personne, mais à la cause de l’écologie.
La nouvelle génération a porté la grand-mère que je suis : c’est le premier signe du vrai changement. Je sais que votre campagne a été dure, éprouvante, et vigoureuse. Mais grâce à vous j’ai tenu bon.
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Une présidentielle, je le sais maintenant, c’est un exercice auquel rien ne prépare vraiment.
Aurais-je sollicité l’honneur de conduire les écologistes dans la bataille présidentielle si j’avais su quelle part de personnalisation demande cette compétition électorale ?
Ce n’est pas certain.
Est ce que je recommencerais maintenant que je connais la difficulté et les pièges de la route ?
Oui car c’est un immense honneur que vous m’ayez désignée pour vous représenter et un honneur plus grand encore, d’avoir défendu vos positions sous le feu nourri de la droite et de l’extrême droite.
Est ce que je regrette mes maladresses ? Seulement celle qui m’a fait chuter dans les escaliers.
Tout le reste, je l’assume. Ma petite voix, mon débit lent, mon accent, mon incapacité à mentir. Mes défauts ont aussi fait de moi la femme que je suis et qui se tient devant vous avec modestie mais avec la fierté d’avoir été candidate de la plus noble des forces politiques.
Je ne suis pas une oratrice : je ne fais pas tanguer la foule sous la houle des mots qui roulent, je ne berce pas mon public par de belles paroles rassurantes. Je m’en excuse. Quelque chose en moi refuse de fonder la politique sur la tyrannie de l’émotion.
Slogan contre slogan, drapeaux contre drapeaux, simplification contre simplification, je n’aime guère cette manière de faire de la politique. Je crois que la politique à tout à voir avec la rigueur de l’exposition d’un argument et rien avec le talent de comédien.
Si je m’adresse davantage au cortex qu’aux tripes c’est parce que notre monde est complexe : mon devoir est d’éclairer les électeurs, pas de les mystifier. Oui je refuse d’être une architecte de l’illusion, une semeuse de promesses futiles, une menteuse en col blanc.
Nous en avons soupé des belles paroles et des promesses de lendemain qui chantent. Nous voulons des solutions précises et argumentées.
Voilà pourquoi j’ai présenté un contre budget basé sur une hypothèse de croissance sérieuse. J’ai chiffré mon programme. J’ai fait l’effort de parler vrai.
Je ne suis pas la candidate du baratin et du blabla. Je suis la candidate de l’écologie, c’est à dire la candidate du possible et du nécessaire.
Quand je parle de sortie du nucléaire c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle de créer des centaines de milliers d’emploi par la conversion de l’économie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle d’un crédit formation à prendre tout au long de sa vie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je défends l’encadrement des loyers, une autre politique de transports, ou la baisse du coût des médicaments c’est parce que c’est possible, nécessaire et urgent.
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Mon sens éthique est plus développé que mon sens tactique, je le concède. Mon esprit de révolte est plus vif que mon esprit de discipline, je le confesse. Ma pugnacité au combat est plus forte que ma capacité de soumission. J‘ai en horreur l’embrigadement et ce qu’il demande d’alignement sur la pensée de son voisin.
Je suis donc venue à la politique sur le tard. Je n’ai donc pas l’habileté de ceux qui ont fait carrière dans les allées du pouvoir. Je n’ai ni leur prudence dans l’expression, ni leur virtuosité dans la manœuvre. Pour cela j’ai été moquée, raillée, tournée en ridicule, montrée du doigt, présentée comme une écervelée qui décidément n’était pas à sa place.
J’accepte les critiques sur ma personne.
Mais je refuse qu’elles dessinent en creux le visage du politique idéal, qui serait un homme blanc, bien né, passé par les bonnes écoles ou les bons réseaux au bon moment, un homme issu du système avec une pensée orthodoxe, un homme capable de dire aux marchés seulement ce qu’ils veulent entendre et de faire entendre au peuple seulement ce qu’il veut bien lui dire.
La politique n’est pas l’apanage d’une caste, elle n’est pas la propriété de quelques uns, elle est le droit du plus grand nombre à reprendre la maitrise de notre destin commun.
Voilà de quoi ma candidature est le symbole : d’une autre manière de faire de la politique.
Que ma petite voix trouble leur confort est une chose étrange : ils ont le monopole de la parole. A longueur d’édito ils nous commandent d’accepter le cours des choses. Ils ont d’ailleurs déjà écrit le récit du temps qui vient. La seule politique possible à leurs yeux c’est l’austérité. A savoir, les coupes dans les budgets sociaux, la réduction du nombre de fonctionnaires, le sacrifice de l’environnement.
Si demain, comme je le pense et comme je le souhaite François Hollande est élu, les responsables de la crise n’attendront pas 10 jours pour faire entendre leur voix comme une funeste chorale n’ayant qu’un refrain à entonner.
Et comme des attaques spéculatives se préparent déjà, encouragées par ceux la même qui dans les cinq dernières années ont vidé les caisses en faisant des cadeaux à leurs amis du premier cercle, ce qui va suivre risque d’être terrible.
Préparez vous à tenir bon. Voici venu le temps de la vérité et du courage.
Du courage, j’en ai vu pendant toute ma campagne, en traversant notre pays. J’ai vu le courage des habitants des quartiers nord de Marseille qui refusent qu’on abandonne leur quartier aux dealers, j’ai vu le courage des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon qui résistent à la crise et ne veulent pas abaisser la qualité de leur production, j’ai vu le courage et la mobilisation des sages-femmes de la maternité des Lilas, qui se battent pour que l’accouchement des femmes soit protégé de la logique libérale et strictement comptable. J’ai vu le courage digne des familles touchées par la folie meurtrière de Mohamed Merah et ont résisté à la tentation de la haine.
J’ai vu le courage et j’ai vu la beauté de notre nation, nation citoyenne que je veux débarrasser définitivement de la fiction infâme de la race. Voilà pourquoi dans cette campagne je rends coup pour coup à la représentante du parti de la haine. Celle que j’ai choisi ce soir de ne pas nommer parce qu’au fond elle est innommable. Celle qui m’attaque devant les tribunaux non pas pour je ne sais quelle prétendue diffamation, mais bien en réalité parce qu’elle ne supporte pas la vision de la France que je porte.
A elle et à ses partisans je veux dire tranquillement : nous sommes chez nous. Nous sommes chez nous, nous les français et les françaises, métèques venus des quatre coins du monde pour faire France, nous les métis et les métisses, nous les immigrés qui travaillons sur les chantiers et nous cassons le dos pour ériger des bâtiments. Nous sommes chez nous, nous les bretons, les corses, les occitans, nous les polak, les portos, les ritals et les espingouins, nous les youpins, les nègres, les bougnoules, nous les norvégiennes ménopausées, nous l’Europe nous le monde, nous la planète parce que nous sommes la liberté d’aimer, l’égalité devant la loi, et la fraternité dans la République. Nous sommes chez nous.
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Un nouveau cycle politique s’ouvre. Une question se pose à la gauche et aux écologistes : comment faire face à la crise ?
François hollande nous dit, j’ai la réponse. C’est mon programme, tout mon programme, rien que mon programme.
Partout en Europe, le compromis social-démocrate classique s’est trouvé incapable de résister à la situation de pression maximale portée par la financiarisation à outrance de l’économie.
Alors je crois et j’affirme que nous devons inventer un modèle en rupture avec la logique productiviste. Nous devons sortir de la société de gaspillage pour inventer une société de modération écologique.
C’est le sens de la transition écologique que je propose dans cette campagne.
C’était le sens du pacte écologique porté par Nicolas Hulot en 2007, et qui a été trahi par ceux la même qui l’avaient signé. Le démantèlement du Grenelle de l’environnement a été un désastre. Alors, je pose la question à François Hollande veut il, sur ces questions se démarquer de Nicolas Sarkozy ?
Veut il rester dans l’histoire comme le syndic de faillite de l’espoir de la gauche ou comme celui qui aura réussi, par son intelligence et son audace a ouvrir une voie nouvelle basée sur l’écologie et la justice ?
Je veux que les choses soient claires : les écologistes feront tout pour qu’une nouvelle majorité remporte cette élection mais aussi tout pour empêcher cette majorité de retomber dans les ornières du passé, mélange de conformisme, de renoncement et d’absence de volonté qui ont causé tant de déception.
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Je veux que chacun et chacune d’entre vous se sente concerné personnellement par le combat qui vient.
L’acte de refuser le monde tel qu’il est procède toujours d’abord d’une prise de conscience individuelle.
Ensuite on essaye de faire nombre, entrainement à d’autres à partage nos vues. Ensuite seulement, on tente de se donner de la force en se trouvant des jumeaux en rébellion et des sœurs en insoumission.
Ensuite seulement, une fois qu’on s’est dressé seul face au désordre du monde, Il s’agit de prendre sa place dans une généalogie de la résistance, de s’inscrire dans une histoire, dans un mouvement, dans un souffle collectif capable de changer le cours des choses.
Ce mouvement, je l’ai trouvé avec les écologistes qui sont les porteurs de la remise en cause la plus profonde du fonctionnement de notre modèle de développement. C’est avec vous que je me sens bien, que je me sens capable de mieux résister aux forces de l’argent pour offrir une autre politique aux habitantes et aux habitants de ce pays.
Ici, je vois des incorruptibles, des lanceurs d’alerte, des éveilleurs de consciences, des vigies, des empêcheurs et des empêcheuses de bétonner en rond.
Ici, j’ai rencontré ces héros ordinaires que j’aime tant. Ceux pour qui désobéir est un risque bien moindre que se taire, ceux qui veulent que les choses changent, ceux qui pensent que la gauche est vraiment la gauche quand elle s’affronte à la loi de l’argent au lieu d’y céder, bref ceux qui veulent autre chose que la simple alternance par défaut et exigent que la transition écologique commence de toute urgence, bref celles et ceux qui veulent le vrai changement et soutiennent ma candidature pour bousculer l’ordre établi.
S’engager c’est se projeter vers le monde en disant « j’ai compris » et partageant avec autrui ce qu’on a compris se sentir responsable d’une part du destin commun.
Alors laissez moi partager encore un peu avec vous, vous qui m’avez tant soutenu et que je tiens à remercier avec chaleur.
Laissez moi vous dire ce que j’ai compris, ce que j’ai appris dans toute ma vie de juge, quand j’ai du affronter les forces dominantes pour démêler l’écheveau de mensonge et de corruption qui se présentait devant mes yeux incrédules.
C’est un secret terrible. Et une fois que vous l’avez regardé en face ce secret, votre vie ne peut en être que bouleversée.
Ce que j’ai appris tient en une phrase : « ils n’ont aucune limite »
Ils n’ont aucune limite et ne reculent devant rien.
Ceux qui pensent qu’une mallette de billets vaut plus qu’un million de bulletins de vote sont prêt a tout : subornation de témoins, crimes divers et variés, déstabilisation d’états indépendants, menaces et coups de force sont leurs méthodes quotidiennes.
L’appât du gain les met en mouvement, le taux de change est le seul arbitre de leur choix, l’obsession du profit leur seule morale.
Au fond Nicolas Sarkozy n’aura été que leur jouet involontaire, leur meilleur allié, le zélé serviteur d’un monde qui le fascine, prêt à tout pour en être.
Prêt à tout, même à tricher.
Je pèse mes mots, et je le dis en conscience : au final le Sarkozyste n’aura été qu’une vaste supercherie, une escroquerie réactionnaire, un abus de pouvoir basé sur un abus de faiblesse.
Le courage commande de dire que ce pouvoir est né d’un acte qui en dit long sur ceux qui l’ont commis. On a profité d’une vieille dame qui n’avait plus toute sa tête pour lui soutirer des fonds pour le financement d’une campagne électorale.
La vérité du sarkozysme, n’en déplaise à Monsieur Woerth qui s’indigne en 140 signes sur Twitter mais n’est pas capable d’aligner deux mots convaincants pour se défendre des accusations portées conte lui dans le dossier Béthencourt, c’est que les conditions du financement de la campagne de 2007 sont peu claires, douteuses, honteuses.
Quel étrange pays que le notre. On me voue aux gémonies parce que j’ose poser les questions qui dérangent. Mais je ne fais que mon devoir. Pourquoi ma bouche devrait demeurer close alors que mes yeux sont grands ouverts ?
Je suis contre la justice à deux vitesses, qui poursuit les voleurs de poule et absous d’avance les délits de ceux qui trompent le peuple.
Finissons-en avec les agissements d’une petite caste habituée à agir en toute impunité. Si vous aimez la vérité et la justice, alors vous voterez pour les écologistes qui eux au moins, ont eu le courage de dire ce que chacun voyait mais que la plupart taisaient.
Oui je suis résolument engagé dans un combat contre ce qu’a incarné Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas une misérable question de détestation intime ou de méchanceté. La vérité, c’est que j’aime trop la France pour la laisser sans rien dire aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection.
Nicolas Sarkozy au pouvoir, c’est le roman d’un tricheur. Je vous invite à en écrire les dernières lignes en évitant que son bilan moral ne devienne notre héritage à tous. Je vous appelle à défendre l’intérêt général contre les intérêts privés qui veulent cadenasser nos vies.
Ma candidature c’est bien sur la candidature de l’écologie. Mais c’est aussi une réponse à la dictature du conformisme, un appel à relever la tête, un encouragement à la lutte contre le cynisme triomphant qui fut la marque du Sarkozysme.
Ma candidature c’est la candidature de l’écologie et c’est aussi la candidature du refus du mépris de classe. Quelques uns pensent tout savoir parce que dans leurs grandes écoles on leur a dit depuis toujours qu’ils sont l’élite, la crème de la crème, la classe supérieure et infaillible.
Ils sont suffisants. Mais sont-ils vraiment nécessaires ?
Je lance un appel à tous les esprits libres, a toutes les têtes raides, a tous les indignés, à toutes celles et à tous ceux qui refusent de croire que la politique est un métier et veulent que les citoyennes et les citoyens puissent décider de ce qui se fait dans leur pays. Ma campagne vous appartient, ma candidature vous appartient ma voix vous appartient. Alors donnez moi la votre.
Vous qui ne savez peut être pas pour qui voter, comme dirait Nicolas Hulot, votez pour la planète.
Votez pour la planète en défendant les trois zéros :
Zéro gaz de schistes, zéro OGM, Zéro autoroute nouvelle.
Votez pour la planète en votant contre l’épandage en plein air des pesticides qui vient d’être ré autorisé alors même que les risques pour la santé sont connus.
Votez pour la planète en choisissant le grenelle de la consommation, pour favoriser les circuits courts et faire baisser les prix en établissant la transparence sur les marges de la grande distribution.
Votez pour la planète en défendant la biodiversité et la lutte contre le bouleversement climatique.
Votez pour la planète en faisant en sorte qu’après Fukushima la France sorte de la folie du nucléaire et fasse enfin le choix des énergies renouvelables.
Votez pour la planète et soyez fiers de le faire. Vous serez alors des pionnières et des pionniers, des redresseurs d’espérance, des libérateurs d’avenir. Vous serez la meilleure part de notre pays qui est plus beau quand il parle pour la planète entière que quand il se recroqueville dans une posture de haine.
Votez pour la planète, votez pour l’écologie, votez pour Eva Joly. Votez pour moi pour que dès le 6mai, les écologistes pèsent sur la politique du nouveau gouvernement.
Votez pour moi pour battre la droite bling-bling et réveiller la vieille gauche. Votez pour le vrai changement.
Vive l’écologie, vive la République, vive la France !
Chère Eva,
je suis fier de vous et sûr de voter pour vous le dimanche!
Vive la France sans le nucléaire!
Bonne chance pour vous d’ici à Hambourg en Allemagne.
Que la France suive – en celà – son exemple.
Sebastian
Quel dommage que les médias soient si frileux et ne relaient pas un tel discours porteur d’espoir !
Bravo et merci à vous.
Catherine
je me retouve dans votre combat bravo MADAME
Chère Eva,
au Cirque d’Hiver, vous avez encore semé des graines pour un autre paysage politique et je vous en remercie. Dans le Var où vous êtes rendue il y a peu pour vous unir à nos actions contre les forages en mer malgré les palabres électoralistes du président sortant, vous nous avez donné du courage sous le soleil et le vent pour poursuivre le long chemin de l’Ecologie politique. Merci pour ces six mois de campagne, que votre score reflète toute la force de conviction et l’amour de l’autre dont vous avez été la merveilleuse ambassadrice.
Madame,
merci ! Jusqu’à hier je me demandais pour qui j’allais voter dimanche, et je m’intéressais à tous, et trop peu à vous. Je vous ai écouté et vue hier au Cirque d’Hiver de Paris, sur mon téléviseur, et vous m’avez émue aux larmes. Je sais depuis pour qui, enfin je vais voter avec plaisir dimanche. Votre discours était remarquable: clair, fin, ponctué d’humour et de vraie sensibilité. J’ai été impressionnée par votre justesse, et votre enchainement toujours pertinent. Un discours toujours intéressant et trop court : on avait envie de vous écouter encore et d’être dans cette salle pour crier avec vos sympathisants « Eva »! Merci et Bravo, et je vous souhaite la victoire que vous méritez : celle qui surprendra tout le monde !! Permettez moi de vous dire que je vous trouve aussi, en plus de fine et intelligente, fort belle, Madame ! Claude Provost
Bravo ! ça donne la pêche , non seulement pour voter dimanche mais aussi pour continuer le combat. Car le chemin sera encore long et difficile avant que la majorité de nos concitoyens comprenne que c’est la voie de l’écologie qui est la bonne, dans tout le sens que vous lui donnez. Merci Eva ! et chapeau pour votre courage !
Merci Eva Joly pour la justesse de vos propos, pour votre courage, votre pugnacité et pour le nouveau souffle écologiste que vous avez su insuffler. Nous en avions besoin ! En espérant de tout coeur que ce vent nouveau puisse un jour nous emmener sous d’autres cieux ! Félicitation pour votre travail.
Madame,
tout simplement merci pour ce discours.
Respect.
Quand le cœur courageux parle, la raison futile s’enfuit.
Comme toutes les innovations, il faut du temps pour conquérir les pensées. Mais vous avez fait du bon travail et votre boite à outils est d’enfer http://aveceva.fr/#/accueil
dommage qu’elle ne soit pas plus diffusée
Merci Madame
Bravo ! et merci pour tout ce que tu as dit…
Magnifique discourt, comme tous les autres.Vous êtes la plume lumière du nauséabond paysage politique de cette campagne. De ce combat avec ce panier de crabe vous en sortez grandie et mature. Vous brillerez par delà les élections et je suis fière que vous représentiez les nobles idées de l’écologie politique.
Vivre mieux, c’est être sain dans sa tête et dans son corps.Pas l’un sans l’autre et c’est l’union de la politique et de l’écologie qui lui donnera tout son sens.
Dommage que ce discourt ne soit pas dans l’enveloppe de vote, ou qu’il ne puisse pas être diffuser plus largement, mais cela fait parti du jeux de cette super fête démocratique qui est célébrée pendant que les gens sont en vacances…
Madame Eva Joly vous êtes décidément une très grande dame. Ce discours est l’un des plus beaux que j’ai jamais entendu.
Eva, votre discours du Cirque d’hiver m’a définitivement convaincue de voter pour vous dimanche. Merci pour votre courage et votre intégrité.
J’ai suivi et j’ai supporté votre candidature dès le premier jour ! J’ai été vraiment impressionné par votre courage et votre force face à des médias biasés et malveillants, face à des ennemis internes qui n’ont pas arrêté de vous mettre les battons dans les rues.
Merci de nous avoir montré la vrai couleur et la vrai nature des dirigeants d’EELV qui ont vendu dès le premier jour leur âme à celui qui a payé le plus ! Ceux là ils seront punis dans les legislatifs et j’en suis sûr !
Dimanche vous aurez ma voix et j’ai confiance que vous allez faire un très jolie score !
Lorsque j’ai lu « notre affaire à tous » (cela ne date pas d’hier) j’ai été très admirative de tout ce que tu avais fait pour la France. Je m’étais dit : c’est une femme comme cela qui devrait être à la tête de notre pays. C’était une utopie, un rêve que je pensais irréalisable. A l’époque, je crois, personne n’aurait songé que tu allais un jour t’engager en politique. Alors lorsque j’ai appris que tu serais la candidate des écologistes, j’ai rejoint le groupe d’écolo de ma ville. Je voulais avant tout soutenir ta candidature. Je ne l’aurais jamais fait sans toi car je trouvais que le mouvement écologiste était trop replié sur les aspects environnementaux, auxquels nous devons absolument nous attaquer aujourd’hui, et faisait l’impasse sur tant d’autres maux de notre société. Ta vision d’ensemble ouvre l’écologie à toutes les réformes qui sont nécessaires pour que notre société devienne humaine (la lutte contre la corruption, contre la haine raciste, la promotion d’un vrai partage des richesses, d’une autre école qui apprend à l’enfant à réfléchir à coopérer au lieu de le mettre sans cesse en compétition). Ton discours m’a confirmé que nous partageons beaucoup d’idées. Merci. En plus c’était un magnifique discours, simple, sincère et très bon du point de vue de la langue. Chaque année je fais étudier à mes étudiants un grand discours. Après le discours de Badinter à la chambre des députés avant qu’elle ne vote l’abolition de la peine de mort, celui de Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, l’année prochaine ce sera le tien ! Merci Eva
Excellent discours chère Madame ! Bravo pour votre courage et votre persévérance. A dimanche, à distance par consulat interposé (et pitié, pas par internet ou vote électronique !)
Bravo Madame JOLY pour ce magnifique discours, tellement humain.
Un maigre soutien moral, en plus de mon soutien dans les urnes, pour cette dernière ligne droite. Merci pour ce beau discours et pour incarner cette autre façon de faire de la poliltique, de penser l’avenir et de faire société… Ce qui est nécessaire adviendra, espérons-le, alors tâchons de défendre partout le message de l’écologie politique, comme vous l’avez hissé pour nous au niveau national à travers cette rude campagne…
Merci Eva… enfin un discours comme on aimerait en entendre encore et encore… Mais ton discours était beau dans son ensemble ! Pourquoi l’avoir coupé à l’écrit ? Rendez-le nous dans s@ totalité s’il vous plaît, les geeks.
En d’autres temps, en 68, nous étions tous des juifs allemands. Voilà qu’en 2012, nous sommes toutes des norvégiennes ménopausées !
MERCI et à dimanche !
Bravo EVA ce discours correspond à liberté égalité fraternité
en un mot au peuple Français
j’avais 20 ans en 68 je les retrouve avec vous
l’écologie politique entre dans une ère nouvelle
Formidable,c’est le plus grand et le plus beau discours que nous ayons jamais entendu qui marquera à jamais la politique, justement parce qu’il est vraiment politique et incluait aussi bien la cité France, que la cité Europe et la cité Terre. Si le discours de Villepin à l’ONU a eu le mérite de s’opposer à l’impérialisme américain il n’en demeurait pas moins le discours d’une ancienne grande puissance soucieuse de préserver ses intérêts particuliers sous le couvert de concept universels. Ce que nous avons entendu hier avait des sonorités du 18 juin 40?, il a suscité,il devrait suscité, par son souffle, le même enthousiasme, le même élan, le même espoir chez les hommes libres . Oui , ce début de siècle est à l’orée d »une nouvelle période de l’histoire de l’ humanité. C’est à nous tous de faire qu’il ne soit pas le début de la fin mais au contraire la naissance dune nouvelle éthique capable de modifier les mentalités pour que la « VIE », sous toutes ses formes, devienne la VALEUR FONDAMENTALE et relègue enfin les valeurs mortifères, que sont la soif de pouvoir pour dominer l’autre, la soif d’argent pour jouir sans l’autre; au dernier rang de nos désirs et motivations. BRAVO!
Madame,
C’est un au revoir, que je vous adresse aujourd’hui, Je formule le voeu que vous fassiez le meilleur score pour cette présidentielle, que votre santé vous permette encore longtemps d’exercer des fonctions politiques, Ce fut un chemin douloureux mais depuis 6 mois que je vous suit, vous avez fait d’énormes progrès dans la présentation publique de vos idées et je ne doute pas que la vie publique ne vienne vous rechercher.
Encore merci de votre courage et j’attends avec impatience dimanche pour enfin tourner la page.
Cordialement
J’ai oublié de dire que mon fils demain fera une conférence sur la corruption et la délinquance financière à Aix et que vous n’êtes pas seule là non plus et que vous avez raison de mettre l’accent sur toutes ces injustices et justement d’en parler au sein d’EELV!!! car c’est aussi cela l’écologie, une politique, une planète saine et vivable, contrairement au titre de l’émission de LCP qui ont quand même diffusé votre discours, presque en entier… « L’erreur de casting » ça n’a pas été vous mais bien Mr Sarkozy il y a 5 ans!! Bonne nuit chère Eva, si proche maintenant.. Viviane Roux Arles
Bien qu’étant un potentiel électeur du FdG,je dois reconnaitre
qu’Eva Joly a été ce soir extraordinaire!Elle m’a émue et meme
bouleversée par ce discours si juste,si humaniste,si pertinent!
Je trouve dommageable qu’elle ait attendue la presque fin de campagne pour montrer cet aspect de sa personnalité qui se
révèle etre à la hauteur de nos attentes d’électeurs de gauche
sensibles à la question écologique!Bravo Madame,vous
méritez notre attention et nos votes!
Merci Eva pour vos mots justes, votre joli accent, votre intelligence et votre pugnacité, merci d’avoir cité les occitans et les autres « minorités » si on peut dire (j’étais à Toulouse pour Anemòc, pour la richesse dans la diversité, merci d’y être venue!) et votre courage, merci pour savoir vous regarder en face (mamie ménopausée) et ne pas vous laisser impressionner, je vais lire votre discours qui malheureusement a été coupé sur LCP. Malgré tout ce qui a pu être dit contre vous, y compris par ceux de votre propre parti (!!! ce qui décourage d’aller chez les Verts!!) et qui vous ont lâchée, humiliée…, moi je pense que ça a été un beau parcours, digne et courageux, beaucoup de jeunes et de femmes sont avec vous.
Merci aussi pour vos réponses pour la défense des animaux, lues par l’Alliance anticorrida à Nîmes lors d’une manifestation pour eux qui n’ont pas de voix pour dire, juste avant celle de Toulouse. Vous ne m’avez jamais déçue.
Reposez-vous un peu maintenant, le devoir a été bien accompli et ce n’est qu’un commencement, il vous faut garder des forces pour la suite.
Je trouve aussi et c’est peut-être ce qui me plaît le plus, que c’est un beau discours de femme, merci pour cela aussi, de parler avec cette intelligence politiquement.
Grandmercé per tot (occitan graphie classique)
Gramaci pèr tout (occitan-provençal, graphie mistralienne pratiquée ici) Viviane Roux Arles
Merci Mme Joly pour le bel exemple d’humanité que vous nous avez donné : courage, ténacité, éthique.
Nous ne vous oublierons pas.
Avec tout mon respect
Chère EVA, Kaere EVA,
Tusind Tak for din tale! Je ne suis pas dans Europe Ecologie… à cause des autres pontes (Dany, etc.), pas de vous. J’ai suivi avec une merveilleuse émotion votre discours où chacun de vos mots ont réveillé les mots-espoirs de solidarité, justice, liberté. Inclure l’écologie aussi courageusement dans une perspective sociétale globale, c’est rudement courageux! Un discours à la hauteur de mes idéaux Socialistes, les Vrais! Igen og igen tak, Eva, for din mod i dette forbandede land som er mit!
Françoise ARNDT, fhv. underviser ved Aarhus Universitet.
Ce soir je vous ai écouté sur BFMtv et j’ai été étonné, marqué, emporté… Bravo. C’était un trés beau discours pour une trés belle femme… Sincérement, votre discours était formidable. Un discours profondément écologique, profondément humain tellement juste et complet, trés bien construit et si bien dit. Trés loin de l’emphase gogolisante de Mélenchon… C’est l’écologie politique que j’aime. Ah, s’il restait encore une semaine de campagne et quelques meetings de cette tenue, je crois que vous feriez un malheur. J’étais heureux d’entendre votre assistance vous applaudir parce que moi aussi j’avais envie de le faire. Bonne chance pour Dimanche.
merci pour le courage de faire face aux corruptes.
cordialement georg
Il manque le début du discours quand Eva montre le lien entre corruption et problèmes écologiques en citant entre autres Total et la marée noire et l’exploitation des enfants, etc… Dommage car c’étaient des exemples concrets de la relation écologie-économie-corruption-exploitation humaine, démontrant que l’écologie ne peut pas être une simple case environnementaliste.
Un très beau discours que je regrette de ne pas avoir pu venir écouter au Cirque d’hiver. Eva, tu me redonnes espoir en a politique! Tiens bon!
Magnifique et émouvant discours. Merci Eva. Rendez-vous dimanche. Vous pouvez compter sur moi comme en 2007 où j’ai apporté ma voix à Dominique Voynet au premier tour. Amicalement.
magnifique intervention d authenticité noel mamere et d autres etaient a coté tardivement !!
Merci pour votre engagement passionné au service du droit de la justice. Le mensonge doit être débusqué, pour que puisse être construit un monde durable
Bravo pour votre magnifique discours. Et merci.
Bonsoir,
J’èspère que les 32% d’abstentionnistes voterons pour « la planète »!
BRAVO et MERCI(à E JOLY,N HULOT,Y ARTHUS-BERTRAND qui devraient forcer au maxi leurs interventions,nous les entendons trop peu,c’est maitenant…!)
Bien naturellement,Thierry.
Fabuleuse Eva,quel discours!!!Il est à lire dans toutes les écoles et à afficher partout dans les lieux publics!
Ta tournée « Sarko one » de la journée a marqué les esprits,c’est parti pour la surprise.Tu es une véritable révolutionnaire!!!!
Hasta la libertad
Salut et fraternité
« Le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. (…) En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. » Robert Kennedy, candidat à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine, mars 1968.
Merci et bravo, tout particulièrement à Eva, pour ce dernier meeting.
Magnifique discours. Bravo et à dimanche!