Ce jeudi 1er mars, Eva Joly s’est rendue au salon de l’agriculture, en compagnie de José Bové et des élus Europe Ecologie Les Verts. La candidate écologiste à l’élection présidentielle est venue délivrer un message clair et ses propositions aux agricultrices et agriculteurs présents.
« Les premiers des écologistes sont les paysans » a tenu à rappeler tout d’abord Eva Joly, pour qui les écologistes ne sont pas du tout les ennemis du monde agricole. Les paysans et les écologistes se retrouvent pour défendre une meilleure alimentation, la préservation de l’environnement ou la santé.
L’époque de l’agriculture productiviste est révolue. Eva Joly est ainsi venue expliquer qu’un changement de modèle agricole était urgent et nécessaire et qu’il devait se faire avec les premières personnes concernées, les agriculteurs. Car ceux-ci, coincés entre le prix des matières premières et celui de la grande distribution, sont les premières victimes du mal-être perceptible dans le monde rural et des maladies dues aux pesticides.
La candidate à l’élection présidentielle propose dans « un nouveau pacte entre les agriculteurs et la société » plus de transparence, en affichant sur les produits dans les supermarchés les prix payés au producteur et le prix payé au distributeur pour informer le consommateur des marges réalisées par la grande distribution.
Eva Joly entend également favoriser les circuits courts et réduire le nombre d’intermédiaires, pour des rapports plus directs entre producteurs et consommateurs. Il s’agit de permettre une nouvelle alliance entre les paysans et les consommateurs. Elle souhaite enfin réorienter le budget de la PAC et en changer les critères, ce afin de restaurer la souveraineté alimentaire de l’Europe et garantir des revenus équitables aux paysans.
Pour Eva Joly, il faut que les aides soient distribuées en tenant compte « de la création d’emploi, de la conversion vers le bio et d’une diminution de l’utilisation des pesticides ». Elle rappelle que les écologistes veulent diminuer leur utilisation de 50% avec comme objectif à terme de ne plus en utiliser du tout.
Bravo à Eva ,performante sur tous les domaines . L agriculture est essentielle .
Je suis pour la sortie du nucléaire, pour la fermeture immédiate de la centrale de Fessenheim, pour l’agriculture généralisée bio, pour une révision de la manière d’abattage des animaux d’élevage (l’égorgement est inacceptable, et l’étourdissement ne l’est pas moins). Il est grand temps trouver une manière respectueuse du respect du vivant . Une vache au tout autre animal d’élevage est un sujet et non de la viande sur pied.
Je suis opposée à la chasse tout court, à la chasse à courre à la tauromachie, à l’expérimentation animale. Je suis sans étiquette mais écologiste militante pour de vrai. J’ai beaucoup d’admiration pour José Bové la lecture de son dernier livre sur l’agriculture devrait être obligatoire. J’ai beaucoup de respect pour Eva Joly pour son engagement contre les transnationales
et son courage dans cette campagne hard.
Cordialement,
Simone
Les 40 hectares que Sarkozy n’a pas…ou le mépris de son propre électorat populaire
Du Fouquet’s à Bayonne Sarkozy n’a pas changé, contrairement à ce qu’il dit…
http://www.rezocitoyen.org/Du-Fouquet-s-a-Bayonne-Sarkozy-n-a.html
Pas encore de réaction à Gauche ? Ni à EELV, fort étrangement ?Alors que c’est servi sur un plateau, une illustration par l’exemple…que ce n’est pas un homme d’état.
Oui il faut que les agriculteurs soient rémunérés sur leur travail, oui il es nécessaire de changer les règles communautaires et de bloquer les lobbyistes vendeur de mort en sac ou en flacon. Oui il faut interdire une fois pour toute les OGM . Mais il est tout aussi important de virer les technocrates de Bruxelles qui prennent des décisions sans aucune concertation avec le monde agricole.La politique agricole si elle est commune profite surtout a quelque un
Il faut absolument reduire comme vous le dites le circuit entre le paysan et le consommateur. Faire une agriculture biologique et favoriser la consommation locale et de saison.
De plus, il faut favoriser à l’INRA la recherche biologique plutot que celles qui ont été menées depuis bien des années dans le sens productiviste. Il faut en effet arreter ces recherches du type « Trouver ou créer des especes resistantes et tres rentables economiquement » pour produire toujours plus mais sans qualité!
Les recherches de l’INRA devraient plutot concerner la connaissance des diverses graines naturellement existantes et comment les agencer de façon optimale de façon bio.
L’agriculture intensive, imposée depuis des décennies par les chimiquiers et les multinationales agroalimentaires, qui nous empoisonnent sciemment à petit feu avec la complicité malsaine de l’industrie pharmaceutique et de la droite réactionnaire, fera bientôt partie du passé en France métropolitaine. C’est tant mieux ! Pourquoi certains voudraient réduire sciemment l’espérance de vie de nos aînés ? Parce qu’il n’y a pas suffisamment d’argent dans les caisses de l’état pour payer les retraites ? On s’en fiche ! Nous trouverons des solutions honnêtes et humaines. Vous verrez…
Vive les forces de progrès ! Vive la République ! Vive la France !
C’ est la voix de la raison, celle d’ Eva Joly, à l’ adresse du plus beau métier du monde, le plus important puisqu’ il répond à ce besoin essentiel primordial : se nourrir. Quelques décennies ont suffit à faire perdre de vue cette évidence.
A vouloir subvenir aux besoins de plus de gens, on a augmenté les rendements, à coup d’ intrants dangereux pour la santé, d’ idées nouvelles, de faux progrès : spécialisation, circuits longs, intermédiaires, dépendances aux marchés internationaux, endettements …
Paysan, c’ était un métier dur face aux aléas du climat, mais libre ; il restait peu de temps pour les fêtes après récoltes ou pour penser à savourer chaque jour l’ air pur et la beauté des paysages … Mais on n’ avait pas à affronter la suspicion d’ être un pollueur parce que, pour rester à flot dans le circuit productiviste, il faut toujours plus et toujours plus vite et qu’ on s’ y est laissé coincer en pensant simplement subvenir aux besoins de la famille … et des consommateurs …
Eva Joly, José Bové, Pierre Rabhi font partie de ces personnes qui nous invite a percevoir ce qui est essentiel pour notre vie et pour s’ y sentir mieux …
Etre ou avoir ? ( être « bien » ou avoir « mal » ? … « mal » comme « trop » d’objets inutiles par exemple… )
Choisir de manger meilleur ? … Connaitre des producteurs ?
Savoir que le bio, le vrai bio, quand on est bien informé et qu’ on peut changer 2 ou 3 habitudes d’ achats ou d’ organisation, ça n’ est pas impossible dans un budget nouveau …
Les bonnes informations pour pouvoir choisir, sans pub TV, mais auprès de nouveaux amis, de nouveaux réseaux, c’ est possible et convivial, donc joyeux ! … ( certains, jadis, croyaient les écolos pessimistes ! … )
TOUT BIEN REFLECHI … POUR MOI C’ EST TOUT VU : POUR MOI C’ EST EVA ! …
Si les agriculteurs étaient en train de se rendre compte qu’ils deviennent de façon de plus en plus évidente les serfs des grandes sociétés de l’agro-alimentaire , ils devraient être intéressés par les propositions d’Eva Joly. Je me souviens d’un temps où un agriclteur cultivant une propriété de 45 hectares pouvait faire vivre décemment sa famille sans utiliser d’herbicides ou de pesticides . De quoi réfléchir , non?!