Nicolas Sarkozy s’est prêté ce soir a un exercice de communication convenu qui tend à mystifier les français en leur faisant croire qu’il est tout entier à sa tâche de président alors que chacun voit bien qu’il est déjà en campagne.
Au delà du flou et des incantations, il termine son mandat comme il l’a commencé. Du bouclier fiscal à la TVA sociale, Nicolas Sarkozy protège les couches aisées et se préoccupe fort peu des souffrances des Français les plus modestes.
Sous le prétexte fallacieux de lutter contre les délocalisations, Nicolas Sarkozy organise en pratique un transfert de plusieurs milliards des consommateurs aux entreprises, sans aucune contrepartie, affaiblissant au passage les collectivités locales.
Les accords « compétitivité-emploi » se transformeront en accords « chantage-emploi », au détriment des travailleurs et des 35 heures. Ils s’inscrivent dans la logique du « travailler plus pour gagner plus » qui est devenu pour tous les Français « chômer plus pour gagner moins.
Par idéologie, Nicolas Sarkozy rejette l’encadrement des loyers qui a pourtant fait ses preuves dans un Etat qu’il a beaucoup cité : l’Allemagne.
Nicolas Sarkozy a fait le choix du repli national plutôt que de l’ambition européenne et d’un projet libéral plutôt que de solutions nouvelles. Les solutions à la crise existent mais elles ne sont pas dans la poursuite des échecs : elles passent par un véritable saut fédéral européen et consistent à prendre le cap de la transition écologique.
Bonjour,
Les arguments évoqués dans votre article sont bien trop légers.
Je condamne comme vous les idées, les pratiques et les manières de N. Sarkozy. Mais de quel droit s’agit’-il pour que vous pensez qu’on puisse se prendre ainsi et sans relâche dans les portemonnaies de nos enfants.
Si l’écologie est basée sur une vraie durabilité, EELV doit être la première à exiger une règle d’or à 0%. Le report systématique de remboursement (l’acceptation de 3% dans le programme) signifie tout simplement l’esclavage de la France au monde financier à l’infinie.
Pour ce qui concerne la problématique de la délocalisation, arrêtons les blah sur les mesurettes.
La seule manière de se faire respecter dans se domaines est d’exiger des labels de traçabilité qui portent à la fois sur le respect du droit de travaille et à la fois sur le respect environnemental de la production. Oui ça prendre un certain temps à mettre en place, oui ça va rencontrer de la résistance, mais aucune limite technique n’existe aujourd’hui pour le faire, et à la fin ça sera au moins ça de fait.
Pour en parler si vous voulez.
D’après Madame Pécresse, qui ferait mieux de s’occuper de la réforme de l’État plutôt que des autres attributions de son Ministère (http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-valerie-pecresse-1 ou http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=274947 , à 04:51) :
« L’idée, c’est de faire supporter notre solidarité par les pays à bas coûts de production. »
Bé sur ! Et on a qu’à importer de la bouffe du Soudan pour être tranquilles. Et de la neige du Kilimandjaro pour qu’on puisse partir au sports d’hiver en été, quand même.
Quand va-t-on se débarrasser de ces « économistes » mortifères…
tout à fait d’accord avec votre analyse
continuez Mme JOLY , nous n’en sommes pas encore à la comparaison du contenu point par point des programmes de chaque candidat , nous restons encore trop dans la forme ; mais dans un deuxième temps de la campagne votre rigueur , votre sincérité , votre élégance va davantage payer . J’espère que les ténors d’EELV vont donner encore plus la voix COURAGE
Notre président fait de la politique, c’est son gagne pain. Il oublie son rôle, la gestion du pays.